• Responsable : F. Bottéro
• Membres statutaires : Françoise Bottéro, Redouane Djamouri, Chrystelle Maréchal, Alain Peyraube, Thekla Wiebusch.
• Membres associés : Christoph Harbsmeier (Professeur, Université d’Oslo, Norvège), Xiao Lin (ENS, Aix-Marseille Université).
• Membre extérieur : Li Guoqiang (Maître de conférences, Paris X).

Cette équipe de recherche regroupe les membres titulaires du CRLAO qui travaillent sur l'écriture et sur l’histoire des savoirs linguistiques. L’équipe organise un séminaire ouvert à toute personne intéressée.

Axe 1 : Épigraphie et paléographie chinoises ( F. Bottéro, C. Maréchal)

Étude des inscriptions sur os, bronze, des écrits sur bois, bambou, soie, poteries, etc., de l’époque des Shang (XIIIe s. av. J.-C.- XIe s. av. J.-C.) jusqu’aux Han (206 av. J.-C.-220 après J.-C.), dans une perspective synchronique et diachronique, pour permettre une meilleure compréhension du système graphique chinois.

Axe 2 : Classification et analyse linguistique (F. Bottéro, R. Djamouri, C. Harbsmeier, Li Guoqiang, T. Wiebusch)

Analyse des stratégies cognitives à l’œuvre dans l’écriture chinoise, à partir des « clés », constituants sémantiques, et des classificateurs, afin de mettre en évidence l’importance des processus cognitifs dans l’usage et le fonctionnement de l’écriture chinoise, phénomène inconnu dans les systèmes d’écriture dits phonétiques.

Étude des modes de représentation graphiques et linguistiques employés pour la dénomination des plantes dans le Shuowen et autres dictionnaires ou glossaires anciens (XIIe av. J.-C. -IIe après J.-C.), pour enrichir la réflexion et la recherche sur la classification des plantes en Chine ancienne.

Axe 3 : Histoire et évolution des savoirs linguistiques (langue et écriture) en Chine (F. Bottéro, C. Maréchal, A. Peyraube, T. Wiebusch, Xiao Lin)

Cet axe regroupe la plupart des membres de l’équipe. Il est consacré à l’analyse des savoirs linguistiques qu’avaient les lettrés chinois sur leur propre langue, mais aussi sur les autres langues et autres écritures typologiquement différentes. Il s’agit de mettre à profit une riche documentation, qui n’a pratiquement pas été exploitée.